Les additionneuses de bureau

Il en existe plusieurs modèles : avec des tirettes (comme les additionneuses de poche), avec des roues crantées (Swift, Addipresto, Summira,...), avec des touches (Contex, Reports, ...). La plupart de ces machines ne permettent de faire facilement que des additions (d'où leurs noms !). On peut cependant les utiliser, à l'aide de quelques artifices, pour effectuer les trois autres opérations (voir pour cela la partie mode d'emploi).

La DA702 existe en plusieurs versions (ici la version Type Exposition). Fabriquée en France, elle mesure 23×24×10 cm et pèse environ 2 kgs. Elle fonctionne à l'aide d'un stylet et de tirettes pour faire les différentes opérations. Elle possède des rouleaux de papiers (placés sous les cache-rouleaux en bas de la machine) permettant d'inscrire les différents produits partiels.

La DA702 avec son mode d'emploi et sa garantie. (1958)
  Pour les retenues, les rainures ne sont pas de différentes couleurs comme la plupart de ces machines mais un "buzzer" indique à l'utilisateur qu'il faut monter la tirette et effectuer la retenue au lieu de la descendre. Ce "buzzer" est produit par un contact électrique à l'aide du stylet et d'une plaque métallique sous les tirettes. Une ampoule permet de voir si la machine est allumée. Ce modèle peut-être branché sur le secteur (110 V) ou sur pile grâce à un interrupteur sur le côté gauche. D'autres modèles fonctionnent uniquement sur secteur ou uniquement sur piles. Il existe même un modèle portable sans rouleaux ni ampoules.
     


La SUMMIRA 7 (1930-1940)

  SUMMIRA 7 : Une additionneuse fonctionnant avec des roues crantées. Pour additionner, il suffit de tourner chacune de ces roues, et le résultat s'affiche instantanément. Un levier (en bas) permet de remettre les roues à leurs places. Une manivelle (sur le côté droit) permet la remise à zéro du total. Cette additionneuse permet aussi de faire facilement les soustractions grâce à un levier (à droite) qui inverse le sens de rotation des roues du totaliseur et qui permet donc de soustraire. Sa capacité est 7××7 et ses dimensions sont 12×17×13 cm. Fabriquée en Allemagne de l'Ouest.
     


La "SWIFT" Handy Calculator
(1975?-1985?)

  "SWIFT" Handy Calculator : Une autre additionneuse fonctionnant avec des roues crantées qu'on tourne à l'aide d'un stylet. Cette fois, il n'y a pas de mécanisme permettant de faire les soustractions : on utilise alors la méthode des compléments, les compléments à 9 sont d'ailleurs inscrits à côtés des chiffres de l'inscripteur. Un levier rouge en haut à gauche permet de remettre le totaliseur à zéro. Sa capacité est 7××7 et ses dimensions sont 14×13×9 cm. Fabriquée à Hong Kong.
     


CONTEX (vers 1955)

  CONTEX : Une additionneuse à touches avec un clavier semi-complet. Un clavier est dit complet si pour chaque unité il y a 10 touches. Ici, il n'y en a que 5 d'où le semi-complet. Ainsi pour écrire le nombre 7 on appuiera sur la touche 4 puis sur la touche 3 (ou sur 5 et 2). Les additions se font ensuite normalement. Il n'en est pas de même pour la soustraction : on utilisera, là encore, la méthode des compléments, bien qu'ici aucun chiffre ne soit indiqué. Cette machine n'est donc pas du tout conçue pour faire des soustractions (et encore moins des divisions). Sa capacité est 8××9 et ses dimensions sont 20×22×6 cm. Fabriquée au Danemark.
     


REPORTS (vers 1930)

  REPORTS : Une machine ne permettant d'additionner que les chiffres de 1 à 9. Sa capacité est donc 1××3 et ses dimensions sont 15 ×10 cm. Je ne sais pas trop à quoi elle pouvait servir. En effet si on veut ajouter 34, il faut faire 9 + 9 + 9 + 7 !! Il n'y a que 3 chiffres au totaliseur (ce qui n'est déjà pas mal car pour arriver à 999 en ne tapant que des chiffres...). Le levier rouge permet la remise à zéro du totaliseur. Le mécanisme est très simple : les 9 touches appuient sur une tige plus ou moins fortement suivant leur position : pour la touche 1, la tige bouge un peu, pour la touche 9 elle bouge beaucoup. Cette tige est reliée à des engrenages qui font avancer plus ou moins les chiffres du totaliseur. Fabriquée en Allemagne. En bakélite.
     

MULTATOR S (1955)
  MULTATOR S : Une machine à leviers avec un chariot coulissant permettant d'effectuer sans peine les multiplications. La manivelle de gauche permet la remise à zéro du totaliseur. Celle de droite permet d'effectuer les calculs. Le bouton au milieu en bas sert à bouger le chariot. Pour effectuer les soustractions, on utilise la méthode des compléments : on distingue en face de chaque chiffre son complément à 9. Fabriquée en Allemagne de l'Ouest. Ses dimensions : 23 × 17 × 10 cm.
     
  CAROLINE : Une additionneuse fonctionnant avec des roues crantées. Pour additionner, il suffit de tourner chacune de ces roues, et le résultat s'affiche instantanément. Un bouton sur le devant à droite permet de remettre à zéro le total. La soustraction est complexe car il n'y a ni possibilité d'inversion des roues ni inscription des compléments à 9. Sa capacité est 7××7 et ses dimensions sont 20×24×13 cm. Fabriquée en Suisse.
CAROLINE de SIMEX (1950)